Le confort d’été dans son logement est un enjeu de plus en plus important dans un contexte où les vagues de chaleur deviennent plus fréquentes, plus intenses et plus longues. Lors de la construction d’une maison neuve, plusieurs points techniques doivent être pris en compte afin d’éviter ces surchauffes estivales.

Qu’est-ce que c’est le confort thermique d’été ? 

Le confort thermique d’été est la capacité d’un bâtiment à conserver une température intérieure agréable, même en cas de forte chaleur à l’extérieur. Tout se joue dès la conception de votre logement, notamment avec l’orientation de votre maison et la performance des matériaux choisis pour votre bâti.  Une éco-conception permet également de limiter l’impact carbone et le réchauffement climatique.

Le confort d’été est un critère central de la RE 2020, avec l’apparition d’un nouvel indicateur, le degré heure, DH, il représente le niveau d’inconfort perçu par les occupants.

Cet indicateur s’apparente à un compteur qui cumule, sur la période estivale, chaque degré inconfortable de chaque heure de la journée et de la nuit. Les degrés inconfortables sont conventionnellement ceux qui dépassent une température dite de confort qui varie généralement entre 26 et 28°C suivant les températures extérieures.

Les leviers pour renforcer le confort d’été lors de la construction d’un logement ? 

La principale source de chaleur extérieure provient du soleil à travers le réchauffement de la toiture, des murs et le rayonnement solaire par les fenêtres/baies.

Utiliser des blocs béton isolants 

Le rayonnement solaire irradiant un mur est en partie absorbé par le matériau du mur. Ce rayonnement sera ensuite transformé en chaleur et accumulé à l’intérieur de la paroi.

Le matériau constituant cette paroi a une incidence déterminante sur le confort d’été, notamment via l’inertie thermique. L’inertie thermique peut être définie comme la capacité d’un matériau à stocker de la chaleur et à la restituer petit à petit. Plus le matériau a une forte inertie et plus le déphasage thermique est important. Il s’agit du temps que va mettre la chaleur pour pénétrer à l’intérieur d’un bâtiment.

Tous les matériaux ne possèdent pas les mêmes capacités thermiques et donc chaque matériau à son propre déphasage thermique.

Exemples de déphasage thermique pour un mur nu de 20cm sans doublage :

• Bloc creux : 4h 30mn
• Béton banché : 5h
• Fabtherm^® Air ECO : 7h
• Fabtherm^® Air 1.1 : 10h 30mn
• Fabtherm^® Air 1.8 : 10h 30mn

L’inertie thermique n’a pas vocation à bloquer l’énergie mais permet au contraire de mieux la diffuser.

L’isolation thermique permet quant à elle de conserver une bonne température à l’intérieur de l’habitat en empêchant le froid ou la chaleur de rentrer ou sortir.

Les blocs béton isolants de la gamme Fabtherm^® disposent d’une résistance thermique contribuant à renforcer l’isolation thermique de la construction sans perte de surface habitable.

Les surfaces vitrées 

Les fenêtres exposent l’intérieur de votre logement aux rayons lumineux. En plein été il faut donc limiter l’impact de ces rayonnements en fermant vos volets, stores ou en installant des brises soleils orientables. Les vitrages permettent de récupérer des calories en hiver mais contribuent à surchauffer les locaux exposés au soleil estival.

La norme impose un minimum de 1/6 de la surface des façades en surface vitrée. Il est recommandé d’adapter la surface vitrée selon le besoin et l’orientation afin de faire un compromis entre hiver et été.

Autres leviers pour isoler son logement 

On peut aussi penser à toutes sortes de bonnes pratiques :

• Créer des ouvertures traversantes pour favoriser la ventilation nocturne
• Choisir une façade et une toiture blanches pour réfléchir les rayons et donc réduire leurs absorptions
• Arborer les extérieurs ou créer des débords de toit pour générer de l’ombre
• Végétaliser de votre intérieur pour augmenter l’humidité ambiante
• Installer une pergola pour créer un sas entre l’intérieur et l’extérieur

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